SOIGNONS LA VIGNE
Au Mollard les vignes se font rares et bien que notre copain Jean Luc nous autorise en septembre à vendanger en grande tenue chez lui pour animer le quartier nous ne remplissons pas le pressoir.
L’an passé, la maman de Laurent, notre copain pâtissier, nous avait laissé se servir en raisins dans ses vignes abandonnées à une vingtaine de kilomètres de notre quartier. Nous avons pu ainsi rendre un digne hommage à Bacchus en notre commune libre.
Hélas depuis des années aucun entretien n’est fait sur ce coteau où plusieurs agriculteurs avaient quelques rangées de la dive plantation. Lorsque Laurent, il y a quinze jours, nous a confirmé que nous pouvions tant que nous le désirons récolter sur ses terres abandonnées, il fallait prendre une décision car ronces et autres chiendents avaient totalement envahis la parcelle. Hier, bien que ce ne soit pas la période de la taille, un créneau météo s’offrait à nous. Ni une ni deux ! Dom’, Tintin, Not’ bon curé, et votre serviteur chargent deux débroussailleuses, s’arment de sécateurs et zou ! Direction la vigne de « Mamie Paule »...Voilà la parcelle que nous trouvons à notre arrivée.
On partage les tâches : Tintin et Daniel (le vrai faux curé) aux débrousailleuses sans trop approcher les ceps pour ne pas les blesser.
Dom et moi au sécateur pour ôter les ronces au plus près et couper le bois mort de la vigne. Pour la vraie taille on verra l’hiver prochain, il est beaucoup trop tard. En fin de matinée Laurent arrive avec quelques piquets de rechange et une masse.
Vers treize heures, un rapide casse croûte et l’on réattaque. En milieu d’après midi on commence à y voir un peu plus clair.
Enfin vers 17H00 si tout n’est pas parfait (nous ne sommes pas vignerons) au moins la vigne respire.
Il ne reste plus qu’à aller saluer Mamie Paule chez elle. Son café à l’ombrage du tilleul est le bien venu. Fin août nous reviendrons passer un coup de roto-fil afin de « vendanger » au propre en septembre, l’an prochain, on s’y prendra plus tôt pour
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