La SECU vraiment là C'EST CUL ! ! !
Désolé ! j'essai sur mon blog de ne pas être grossier, mais là les limites du tolérable sont dépassées. alors si l'on parle du trou de la sécu il faut aussi parler des trous du... qui font les procédures pour creuser ce gouffre, qui plus est au détriment du malade. Je vous montrais ici le gaspillage (et ce n'est qu'à l'echelle individuelle) qui m'ulcérait, je pensais toutefois qu'il était dû à un concours de circonstances malencontreuses qui l'avait exceptionnellement provoqué. (Bin oui je suis comme ça : Optimiste ? Naïf ? Sans doute un peu crétin)
Et bien mille fois hélas, NON, ce n'est pas accidentel c'est un principe bien établi. Ordre, contre ordre, désordre !
Hier aux aurores je vais chercher ma soeur multi-handicapée dans la structure médicalisée où elle réside et l'accompagne dans une clinique, en chirurgie ambulatoire pour une petite opération. Vu l'état de santé de Monique rien n'est jamais très simple et quelques imprévus compliquent la chose mais grâce à la compétence et au dévouement du personnel hospitalier nous pouvons ressortir en fin d'après midi. Une seule consigne impérative m'est donnée par le cadre infirmier : Monique va sûrement souffrir sitôt que l'anesthésie sera dissipée, voici une ordonnance en cas de douleur aiguë elle doit prendre cet antalgique nous avons vu sur son dossier qu'elle ne fait pas d'allergie à la codéine. Passez vite à une pharmacie avant qu'elle ne ferme et dites bien à l'établissement où vous la conduisez de lui en faire prendre un à titre préventif sitôt son arrivée pour qu'elle ne souffre pas trop cette nuit. J'applique la consigne à la lettre.
Ce matin j'arrive prendre des nouvelles de ma frangine, elle souffre, une poche de glace appliquée comme calmant et sur la table : . . .
LES BOITES SONT COMPLETES ! Et là j'ai droit à cette ubuesque explication de l'infirmière :
- " En fait il nous est impossible de donner cet antalgique à Monique"
- " Ah bon ? le cadre infirmier de la clinique s'est planté tu penses qu'elle est allergique ?"
- " Non mais comme nous sommes une structure médicalisée nous n'avons pas le droit de donner des médicaments venus de l'extérieur et seul le docteur P. responsable médical peut ordonner un antalgique alors il a dit de lui donner un efferalgan, car nous n'avons pas d'autres anti douleurs, par contre il faut que tu remmènent ceux-ci il ne faut pas les laisser là"
-" bin fout les la poubelle !" (Là je dois être plutôt cramoisi)
-" j'peux pas sortir des médocs que j'ai pas rentrés, c'est compliqué ! ...et patin et couffin" (l'infirmière est vraiment gênée, ma tension frappe aux tempes, j'abrège, bisouille ma pauvre soeurette et je me casse)
Alors j'les fiche moi à la benne et la sécu casque encore pour rien (parce que je vais pas non plus les bouffer par gourmandise), en attendant la frangine a mal mais c'est pas grave la procédure est respectée ! Est-ce incongru de dire que vraiment
Sé-cul